Les résultats du concours de l’ESSTIC – École Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la communication, session 2022, sont disponibles depuis ce 05 octobre. Une session à laquelle j’aurai bien voulu me présenter, hélas ! Si je l’avais fait, cela aurait été ma troisième participation au concours d’entrée dans ce centre de formation qui me fait rêver. J’ai encore en mémoire la deuxième tentative, en 2017. Elle s’est soldée par un échec cuisant. Un échec marquant. Un échec traumatisant.
Pour cette session là, « Communication des organisations » était mon coup de coeur. Une filière qui forme : chargé de communication, Attaché de presse, Chargé de communication événementielle, Chargé de relations publiques et bien plus encore. Une aubaine pour l’aspirant communicant que je suis qui n’aime pas trop porter la casquette de « journaliste ». Bien que, à une certaine époque, j’aspirais à faire du journalisme culturel. Ce n’est pas faut d’avoir essayé de candidater à la filière journalisme à la session précédente, sans succès.
L’échec de 2016 ne m’a pas autant affecté que celui de 2017. J’étais assez confiant d’une issue positive au terme de quelques jours de préparation. Il faut se l’avouer ce n’était pas assez. Et, c’est le babillard centrale du campus principal sis à Ngoa-Ekele qui m’a prouvé que j’aurai dû mieux me préparer.
« concours de l’ESSTIC session 2017, les résultats sont dehors », avais-je lu quelque part. Je me rend au campus avec deux sentiments contradictoires. L’angoisse, normale à l’annonce des résultats, on ne sait à quoi s’attendre. L’euphorie emprunt d’une minime satisfaction, un peu trop optimiste et confiant. Cette once de confiance va s’effondrer devant le babillard. Mes yeux voient floues. « Où ont-ils bien pu mettre mon nom ?! « m’interrogé-je. J’ai lu tous cinquante noms admis plus les dix de la liste d’attente sans y voir le mien. Quel choc ! Je n’en reviens pas ! Comment est-ce possible ?!
« Peut-être le correcteur a vu que je peux bien m’en sortir en publicité, je dois aller voir »
Je suis sortie du hall principal de l’ESSTIC avec une mine serrée. Très déconcerté par ce qui arrive. Tout près du bâtiment de cette école qui me ferme ses portes, un abris bus. Le bus pour circuler à l’intérieur de l’Université de Yaoundé I. Pour ceux qui ne connaissent pas, le campus de l’école de formation aux métiers de la communication est situé à l’intérieur du grand campus de l’Université de Yaoundé I – Ngoa-Ekele. Bref ! Je me suis assis à l’abri bus pour méditer, et mieux digérer ce qui m’arrive.
Des tas de pensées fusaient dans mon esprit, pas très tranquille d’ailleurs. J’ai repensé au jour de la composition, à ces deux épreuves au centre du coucous. Une épreuve de « culture générale » en trois heures et une autre de « synthèse de document » en quatre heures. Je me suis rappelé de ma manière d’aborder le second sujet de l’épreuve de culture générale. Actuellement je n’ai plus en mémoire l’idée générale du sujet.
A ce moment là, assis à l’arrêt bus, je me suis rappelé que j’avais abordé ledit sujet sous un « angle publicitaire ». « Peut-être le correcteur a vu que je peux bien m’en sortir en publicité, je dois aller voir ». Cette phrase a raisonné dans mon cerveau comme une révélation. Révélation grossière d’un esprit désorienté qui refuse d’accepter la triste réalité.
« FOCGO FEUGUI Sidoine a échoué le concours de l’ESSTIC » – encore.
FOCGO FEUGUI Sidoine s’est une fois de plus présenté devant le babillard. Il s’est mis à chercher son nom dans la liste d’admission de la filière « publicité ». Évidement qu’il n’allait pas le trouver là. Encore une révélation ! Une légère rature sur ma fiche d’inscription me fit penser que, peut-être, les examinateurs m’ont envoyé dans la filière « journalisme ». Mes yeux se dirigent vers la liste des admis de cette filière là. Le même constat : mon nom n’y figure pas. Finalement j’ai cherché mon nom dans toutes les listes. Journalisme, Édition, Information documentaire, Publicité et enfin Communication des organisations. En lançant le dernier coup d’œil, j’avais espoir de lire mon nom, tout en essayant de me convaincre que je l’ai loupé la première fois. Hélas !
Mon esprit, mon coeur et ma raison ont finalement accepté la triste réalité. « FOCGO FEUGUI Sidoine a échoué le concours de l’ESSTIC » – encore.
Le campus de l’ESSTIC m’a ceuilli à plusieurs reprises bien que je n’y soi pas étudiant
Les batiments de cette école de formaton m’ont acceuili à de nombreuses reprises pour divers évènements. En 2018, j’ai assisté dans le grand amphi baptisé Hervé Bourge à une conférence sous le thème « communication : transition vers le digital« . En 2018 et 2019, participant aux deuxième et troisième édition du BlogCamp Passion, un évènement d’initiation aux rudiments du blogging. En 2021, invité de l’émission Planète Campus, un programme des étudiants de l’ESSTIC diffusé sur la 90.0 Fm Radio Campus, le média de l’école. J’intervernais dans le débat ayant pour thématique « Le support papier est-il appelé à disparaitre face à la croissance rapide du numérique ? ». Vous pouvez écouter le débat via audiomack. Depuis 2018 j’interviens régulièrement dans le programme « Cops sur les ondes » une émission du Club Communication de l’Université de Yaoundé I dont je suis membre. Le 12 décembre 2021 j’ai assuré la présentation de l’émission sous le thème « la montagne source de Bien-Etre ». Le podcast de cette émission est disponible.
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